Centre de services scolaire de Laval

Moderniser la cloche de l’école avec les élèves 

Moderniser la cloche de l’école avec les élèves 

  • Actualité
  • 7 février 2024

Dans le cadre de la Semaine des enseignantes et des enseignants, nous avons eu le privilège de rencontrer Christian-Pierre Dubé, enseignant de musique pour les élèves de 2e à 6e année, à l’école primaire de Val-des-Ruisseaux. Dans sa classe, les cloches de l’école qui sonnent tout au long de la journée ont été modernisées au gout de ses élèves. L’idée de créer de courtes chansons pour annoncer le début et la fin des classes, ainsi que les récréations, est apparue durant la pandémie. « Nous devions envoyer des projets aux élèves à la maison. Pour ma part, je leur demandais d’essayer telle application ou tel logiciel pour créer de la musique chez soi. Un jeune de 3e année m’avait partagé sa création et je lui ai dit : « Ça deviendra la prochaine cloche de l’école. » Ça ne s’était jamais fait auparavant. Ce projet a pu se réaliser et il rend les élèves fiers. C’est un outil de plus pour eux qui leur permet d’aimer l’école, ce qui rend leur parcours plus agréable. » 

Une initiative à grande échelle 

La chanson qui résonne présentement à de Val-des-Ruisseaux, Le grand rendez-vous, est composée par l’autrice-compositrice-interprète Fanny Bloom. Il s’agit d’une création musicale de cette année pour le projet Une chanson à l’école. Ce projet musical existe depuis huit ans déjà dans les établissements scolaires du Québec et de la francophonie et donne le coup d’envoi aux Journées de la culture. La composition de Fanny Bloom a été réalisée afin de soutenir l’environnement lors d’une grande mobilisation le 29 septembre dernier. Les établissements scolaires aux quatre coins de la province étaient appelés à offrir une prestation avec leurs élèves. Par ailleurs, les élèves lavallois du programme art-études en musique ont rencontré nulle autre que Fanny Bloom, à l’école Curé-Antoine-Labelle. Pour voir le fruit de cette rencontre, cliquez ici.

Néanmoins, Christian-Pierre Dubé a poussé le projet plus loin pour faire de Le grand rendez-vous la chanson-thème des cloches de l’école où il enseigne. Sa mission ne s’arrête toutefois pas là : il change régulièrement les sonneries de Val-des-Ruisseaux. « Après un mois et demi, les gens sont tannés d’entendre les mêmes sonneries. Donc, nous les changeons. » À l’aide des ukulélés et des claviers, les instruments principaux de sa classe, l’enseignant en musique a réuni les voix d’environ 500 élèves. « J’enregistre une classe à la fois, car 500 personnes d’un coup, c’est beaucoup de coordination. Je concocte ensuite tout ça dans mon studio à la maison. Les élèves plus vieux sont plus réticents à embarquer dans mes projets, mais les plus jeunes sont emballés de partager l’expérience avec eux. C’est plus facile de les convaincre et tous ensemble, on peut faire 10 fois plus gros. Nous sommes bons, car nous prenons le meilleur de chacun. » 

De la guitare à l’enseignement 

Le parcours de Christian-Pierre Dubé est un peu atypique. Il a commencé à jouer de la guitare à l’âge de 14 ans, un instrument qui est devenu une véritable passion. « J’ai lâché les sports, comme le hockey. La musique, ça me parlait. À 16 ou 17 ans, j’ai débuté mes cours de musique au cégep et je donnais des cours privés. J’adorais le contact avec les gens. J’ai poursuivi mes études en musique et j’avais plusieurs contrats l’été et un peu avant les Fêtes. Mais, je voulais enseigner à de plus gros groupes. Finalement, mon baccalauréat en guitare s’est transformé en enseignement de la musique. » 

Après avoir parcouru quelques écoles primaires et secondaires du Centre de services scolaire de Laval, il a trouvé sa place à l’école primaire de Val-des-Ruisseaux, un établissement scolaire tout près de chez lui. Il a intégré des ukulélés dans sa classe, une grande nouveauté à l’école. Outre enseigner la musique, Christian-Pierre Dubé a une mission : celle de donner confiance aux élèves qui franchiront les portes de sa classe. « Ça fait partie de notre métier. Comme enseignant, tu essaies de provoquer des réussites ou de faire comprendre le sens d’un échec. Chaque petite réussite aide à construire l’identité des jeunes et leur donner confiance en eux. Pour 65 % de la classe, ce sera facile, mais il y a environ 15 % des élèves qui devront travailler plus fort. Ils voient les réussites provoquées par chacun de leurs efforts, qui mènent à un progrès. La persévérance scolaire, c’est d’accorder une importance à chacun des pas que nous franchirons. » 

Nous souhaitons à M. Dubé une longue carrière dans l’enseignement afin de continuer à faire résonner les talents des élèves.  

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