En cette Semaine des enseignantes et des enseignants, nous avons rencontré Simon Ayotte, enseignant en éducation physique à l’école secondaire Saint-Maxime. Ses principales qualités nommées par la direction de l’établissement : l’engagement, le leadeurship et la promotion de saines habitudes de vie.
Considéré comme un membre précieux de l’équipe-école, Simon se distingue par son enseignement, mais aussi par son implication pour améliorer les équipements sportifs de l’école. C’est en allant chercher quelques bourses ici et là qu’il parvient à son objectif d’amélioration. « Je mène ces démarches pour en faire bénéficier le plus possible notre école. Celle-ci est actuellement à pleine capacité. Ainsi, la bonification de certaines installations sportives est bénéfique pour les élèves. » L’enseignant en éducation physique s’investit également dans une activité permettant la distribution quotidienne de fruits et légumes à plus de 300 jeunes pendant le mois de la nutrition, qui a lieu en mars. Enfin, une autre réalisation à souligner est l’organisation d’un crosscountry en octobre dernier : « Cette initiative a permis à tous les élèves de l’école de participer à un évènement significatif où ils ont pu se dépasser ». Ces deux activités ont été réalisées grâce au travail des élèves du Programme Santé globale, qui offrent une aide précieuse pour l’organisation de ces événements.
Santé globale : bien plus qu’un simple programme
Santé globale est un projet éducatif axé sur les activités en plein air et qui permet d’intégrer davantage de séances d’éducation physique à l’horaire d’école. Actuellement, une cinquantaine d’établissements scolaires au Québec proposent ce programme, bénéficiant du soutien de la Fondation Santé globale. L’école secondaire Saint-Maxime fait partie de ces écoles, et Simon Ayotte est l’un des enseignants qui a accepté de diriger les trois groupes Santé globale de son établissement. « La fondation nous guide dans nos interventions en plein air avec les élèves. Nous organisons des sorties en camping ainsi qu’un camp de vacances où nous dormons sur place. Le programme comprend aussi des volets consacrés à la nutrition et aux premiers soins. Après avoir abordé ces quatre axes, Santé globale attend de nous que nous développions le leadeurship chez les jeunes, ainsi que l’implication au sein de leur école. »
À travers ce programme, les élèves touchent à une multitude d’activités sportives à proximité de l’école ou dans les Laurentides, telles que le ski de fond, la raquette, le patinage, la randonnée pédestre ou le vélo. « Nous explorons les terrains proches de l’école et encourageons les jeunes à participer à des activités extérieures, souvent gratuites. Nous organisons également des sorties à vélo en groupe, ce qui offre une expérience très différente de celle du vélo en solitaire. »
À l’école secondaire Saint-Maxime, trois groupes participent à cette deuxième année du programme Santé globale. « Nous ajoutons chaque année un groupe supplémentaire pour couvrir les niveaux de la première à la cinquième année du secondaire. » Pour participer à ce programme, aucun critère n’est établi, si ce n’est celui de l’ouverture d’esprit : « Nous demandons aux élèves d’être ouverts aux activités que nous leur proposons. Par exemple, chaque année, nous organisons une randonnée pédestre, mais nous gravissons des sommets de plus en plus élevés. Les élèves doivent également réussir dans toutes leurs matières scolaires et être physiquement actifs. Finalement, la disponibilité des parents est nécessaire, car nous organisons régulièrement des activités en dehors des heures de classe. »
Être organisé : la clé
Selon Simon Ayotte, les qualités primordiales pour enseigner l’éducation physique au secondaire sont la patience et l’organisation. Il ajoute aussi le désir de faire découvrir de nouvelles choses aux jeunes: « Avec Santé globale, ce que j’aime le plus est de voir évoluer mes élèves. Lorsque nous allons en randonnée pédestre, il y a plusieurs démarches à faire pour que ce soit sécuritaire, comme prévoir la trousse de premiers soins. Ce sont des enseignements différents et qui peuvent être durables dans le temps. »
Celui qui enseigne depuis une quinzaine d’années, dont 11 ans à Saint-Maxime, se considère chanceux d’évoluer au sein de cette école secondaire : « Nous sommes choyés, nous avons une belle école au niveau des infrastructures sportives. Nous avons aussi une grosse équipe d’enseignants en éducation physique, tous motivés et impliqués. Nous nous entraidons. »
Nous souhaitons à Simon Ayotte de belles années d’enseignement à venir, tout en poursuivant son indispensable implication pour les équipements et les programmes sportifs de l’école secondaire Saint-Maxime.